L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du 10 mai 2005.

Olivier Carbonneau et ses partenaires soulèvent un bouclier conquis de haute lutte

Photos archives, 8 mai 2005

En ce dimanche 8 mai, le stade Jean Castet de Montesquieu-Volvestre (31) servait de cadre à la finale de 4e série opposant l’US Kercorb au XV de Ramonville St Agne. Une rencontre au sommet pour des retrouvailles entre têtes de série conclue par une superbe victoire chalabroise, score final 32 à 19. Les deux clubs s’étaient déjà rencontrés au mois d’avril, il s’agissait alors de désigner le titre honorifique de leader de 4e série et Ramonville l’avait emporté par deux fois, 13-10 à Lolo Mazon et 23-12 sur les bords de la Garonne. Résultats qui conféraient aux banlieusards toulousains un léger avantage aux points à l’heure où Marc Lonchambon assisté de MM. Nicolas Astié et Mathieu Albouze donnait le coup d’envoi de cette finale. Un duel sans merci s’engageait dès la première mêlée qui donnait lieu à une première échauffourée, il était dit que ce serait la dernière.

Galvanisé par les clameurs venues de tribunes entièrement parées de bleu et de blanc, le XV de l’USK imprime d’emblée un rythme infernal à la rencontre, bousculant un mur « rouge et blanc » dans lequel Benjamin Jammet ouvre une première brèche pour aplatir derrière la ligne (5-0). Ramonville essaie de reprendre l’initiative mais un excellent Didier Pirovano à l’arrière maintient l’adversaire à distance. Parfaitement secondé dans cette tâche par Olivier Saint-Martin dont le coup de pied rasant envoie un ballon tutoyer la ligne blanche, Sébastien Romero à l’affût subtilise le cuir à la barbe de son vis-à-vis pour franchir à son tour la ligne (10-0, photo ci-dessous).

Un combat sans merci         Comme prévu, les mêlées donnent lieu à un combat âpre et sans merci mais la discipline et la cohésion sont chalabroises. Après une pénalité signée Olivier Saint-Martin, le huit de devant bleu va prendre le relais pour forcer la décision et un essai tout en puissance de Cédric Crochard permet à l’USK de mener 18 à rien. Ramonville essaie bien de rassembler ses forces face à la furia bleue et blanche mais devra attendre les arrêts de jeu pour parvenir enfin à franchir le rideau, grâce à un essai transformé qui porte le score à 18-7 à la pause. Un break bienvenu pour les acteurs d’une finale qui tient toutes ses promesses, dans le chaudron de la vallée de l’Arize en ébullition, maintenu à température par le tempo endiablé de musiciens supporters.

La deuxième période est amorcée tambour battant et Benjamin Jammet ne tarde pas à doubler son capital points en inscrivant un nouvel essai transformé par Olivier Saint-Martin, 25 à 7 pour les partenaires d’Olivier Carbonneau qui creusent l’écart et maintiennent Ramonville dans les cordes. L’USK va alors connaître une légère baisse de régime dont vont profiter les avants ramonvillois qui lancent et relancent leur joker néo calédonien dans la fournaise. La bataille fait rage dans les vingt-deux du Kercorb et le pack des bords de Garonne parvient par deux fois à ses fins, réduisant dangereusement l’écart à l’approche de l’ultime quart d’heure (25-19).

Ramonville est alors à une portée d’essai pour la gagne tandis que les Chalabrois semblent payer leur belle débauche d’énergie. La tension est à son comble, les bancs de touche sont désertés mais c’est finalement une USK superbe de bout en bout qui porte l’estocade sur un dernier essai signé Arnaud Molini et transformé par Olivier Saint-Martin. 32-19 au planchot, les jeux sont faits, les finalistes de l’USK sont aux portes du bonheur tandis que Ramonville rend définitivement les armes au terme d’une superbe combat.

Un demi-siècle après leurs aînés champions de France de Promotion à XIII, les Chalabrois ovationnés goûtaient au bonheur de soulever un bouclier conquis avec la manière, à la conclusion d’un match parfait.

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 4 mai 2000 (Compte-rendu José Sanchez).

Manu Izart et ses trois-quarts n'ont pu inverser le cours du jeu

Photos archives, Mai 1999, 32e championnat de France US Kercorb contre Ponteilla au Barcarès

Après le score de parité qui avait scellé le match aller (25-25), l'USK devait impérativement l'emporter pour se qualifier. Mais en déplacement en terre tarnaise, le challenge s'annonçait difficile. La difficulté s'aggravait pour les « Bleu et Blanc » au vu de l'entame de match à cent à l'heure des gars de Labruguière, très motivés et assez agressifs faisant preuve d'une virilité que beaucoup de rugbymen ne retrouvent que sur leur terrain. Après seulement dix minutes de jeu et deux « tortues » sur vingt mètres, les rouges tarnais portaient leur avance à dix points par deux essais non transformés. L'écart au score sera réduit pour les « Bleu et Blanc » par la botte de Thierry Garros qui enquille une pénalité (10-3).

Mis à mal par le rouleau compresseur tarnais, les coups loin de l'action de jeu et les placages à l'épaule, sanctionnables mais non sanctionnés, les gars du Kercorb répondront par la mobilité de leurs lignes arrières. Malheureusement, quelques belles percées n'aboutiront pas, par manque de soutien. « Papy » Garros gêné par le vent ne pourra augmenter le score de son équipe sur deux tentatives de pénalité, et le 10-3 à l'heure des citrons va laisser encore quelques espoirs aux supporters en bleu et blanc, d'autant que leurs protégés allaient jouer vent dans le dos. Malheureusement, c'était sans compter sur la motivation des locaux qui attaquent le second acte comme le premier et se retrouvent par deux fois dans l'en-but audois. En moins de cinq minutes, les espoirs chalabrois s'envolaient, le planchot affichant 22 à 3.

Frédéric Zonzon Lacanal et les Bleus ont multiplié les initiatives en attaque, en vain

Les gars du Kercorb vont quand même tenter leur chance pour sauver l'honneur et terminer la saison honorablement. Deux magnifiques essais de plus de 60 m viendront récompenser leurs efforts. Stéphane Baby plongeant en coin pour le premier, le second étant inscrit tout naturellement par le meilleur marqueur de l'équipe Manu Izart. Les Tarnais répliqueront par leurs avants en aplatissant deux nouvelles fois derrière la ligne, pour un score final de 34 à 17.

Saison terminée donc pour les hommes du président Julien Bonnéry qui n'auront pas réussi le même parcours que l'année dernière. La saison 2000-2001 est encore loin, mais les gars de Roger Daynié vont continuer à s'entraîner afin de préparer les matches des fêtes de l'Ascension (juin) et du Cazal (22 juillet).

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi  3 mai 2005.

Thierry Cnocquart inscrit le premier essai, et l’USK reprend enfin la main

Photos archives, 1er mai 2005

Dimanche 1er mai, sur la pelouse de Puylaurens (Tarn), l’US Kercorb rencontrait les Tarnais de l’Entente Cambon-Cunac XV pour le compte des demi-finales du championnat de 4e série Midi-Pyrénées. Un duel très serré que le XV du président Thomas Cuaresma a enlevé sur la marque de 12 à 9, sous les encouragements d’une forte délégation chalabroise, présente dans le jardin de Padena.

Au coup d’envoi sifflé par Philippe Espagnacq assisté de MM. Eric Roumagnac et Daniel Davin, les « bleu et blanc » chalabrois engagent face aux « blanc et bleu » tarnais, sur un terrain en fort dévers et vent de face.

Les premiers contacts permettent aux packs de se jauger, le combat annoncé à l’avant aura bien lieu. Deux ballons délivrés offrent à Sébastien Romero et Benjamin Jammet l’occasion d’ouvrir des brèches, mais l’adversaire fait bonne garde et se dégage, exploitant à la perfection le soutien du vent. L’USK est ainsi tenue à distance respectable, malmenée même, tandis que Cambon d’Albi hérite de deux pénalités bien placées pour prendre l’avantage (0-6). L’étau tarnais va se desserrer grâce au jeu au pied d’Olivier-Saint-Martin, mais quelques approximations privent l’USK d’un retour au score et c’est Cambon d’Albi qui vire en tête à la pause.

A l’amorce du deuxième temps, le dénivelé du pré tarnais a changé de camp, ce dont profitent les Chalabrois pour peser sur un adversaire qui ne lâche rien, grâce à un huit de devant impressionnant d’homogénéité. Toute tentative semble vouée à l’échec, jusqu’à ce coup franc rapidement joué par Olivier Carbonneau, qui met le pack de l’USK en position idéale pour forcer enfin le verrou cambonais. Thierry Cnocquart aplati en terre promise et concrétise un superbe mouvement qui libère le camp du Kercorb (5-6). Le plus dur semble être fait mais Cambon d’Albi est toujours devant, et va même accentuer l’écart sur une nouvelle pénalité (5-9), la tension dans le « kop » chalabrois est à son comble. Et sur le pré, le combat d’avants redouble d’intensité, si bien que les envolées au large semblent définitivement rayées du menu de cette demi-finale.

D’un impact à l’autre, le cuir toujours vivant maintient l’espoir dans les deux camps, et il faudra toute la détermination d’un Sébastien Danjou, superbe de volonté, pour littéralement désintégrer l’ultime rempart adverse, essai transformé par Olivier-Saint-Martin, l’USK pour première fois mène au score (12-9). Rien n’est joué et le public le sent bien qui voit Cambon entrer à quatre contre un dans les vingt-deux chalabrois avec une balle d’essai imparable, gâchée par un en-avant à quelques centimètres de la ligne. A cet instant, la victoire semble avoir choisi son camp, et c’est sur une dernière touche trouvée par Sébastien Romero, que M. Philippe Espagnacq libère un XV chalabrois muni de son billet pour la finale, qui l’opposera à Ramonville, vainqueur de La Tour-du-Crieu (18-3).

C'était à l'heure de l'échauffement

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 28 avril 2005.

Anne-Marie Cantos et Olivier Carbonneau aux côtés des « mannequins » de l'US Kercorb XV

Photos archives, Avril 2005

Posée à l'angle de la rue du Capitaine-Danjou et du cours Docteur-Joseph-Raynaud, elle est une des boutiques les plus anciennes de Chalabre. La confection y a pignon sur rue depuis plus de 80 ans et le magasin de prêt-à-porter, dirigé aujourd'hui par Anne-Marie Cantos, accueillait dernièrement une brillante sélection de mannequins. Tout aussi à l'aise au milieu des cintres que sur le pré du stade Lolo-Mazon, les modèles issus des rangs de l'US Kercorb XV ont présenté la toute dernière collection de vêtements proposée par Olivier et Philippe Carbonneau. Cette prestation improvisée a permis au public d'assister à un très élégant défilé de mode, et de découvrir une gamme d'articles pour homme.

Les rugbymen mannequins        Olivier Carbonneau était présent aux côtés de ses partenaires et jeu et a assuré une présentation très détaillée, non sans avoir au préalable manifesté son attachement pour un pays qui l'a vu grandir, où il revient avec toujours autant de plaisir. Archétypes d'une mode au-dessus de la mêlée, les quinzistes de l'USK ont rejoint, l'espace d'une exhibition, d'autres sportifs de talent tels que Daniel Moreira, le buteur du Toulouse Football Club, Christophe Kempé, handballeur des Spacer's de Toulouse, ou encore Benoît Baby, trois-quart centre du Stade Toulousain. Trois éléments de dimension internationale qui sont les ambassadeurs officiels d'un design Oliphil que l'on peut retrouver à présent chez Anne-Marie Cantos.

Et si elle était jusqu'alors exclusivement masculine, la griffe des Frères Carbonneau a décidé de se pencher sur une ligne de vêtements pour dames. Ce qui fera à n'en pas douter, l'objet d'une nouvelle revue de mode, avec il est permis de l'imaginer, les épouses des quinzistes de l'US Kercorb.